mercredi 20 avril 2011

La Courneuve, cartes postales anciennes


 En mars 1931, le parc derrière la mairie ne s'appelait pas encore "Parc Jean Moulin"

Et oui, C'était comme ça avant!

mercredi 13 avril 2011

Parc Jean-Jacques ROUSSEAU


Le parc Jean-Jacques-Rousseau est un parc à l'anglaise situé à Ermenonville dans le département de l'Oise.
Il doit son nom au célèbre philosophe Jean-Jacques Rousseau qui y séjourna les six dernières semaines de sa vie. Il y mourut en 1778 et fut inhumé dans l'île des Peupliers. Le parc devint alors un lieu de pèlerinage littéraire. Domaine départemental, le parc actuel ne représente qu'une partie du parc initial, qui se départage entre trois propriétaires différents: le secteur ouest, appelé « le Désert », appartient à l'Institut de France, et le secteur nord appartient au domaine de l'hôtel-restaurant établi au château d'Ermenonville. Ces deux autres secteurs ne sont ouverts au public que de façon restreinte.

 L'étang du Désert.


 L'étang du Désert
photographié depuis l'embarcadère.






Île des Peupliers:
Elle a bien existé avant le décès du grand philosophe, aménagée pour le repos des rameurs quand la famille de Girardin pratiquait le canotage. Parfois, des concerts y avaient été organisés. L'inhumation de Jean-Jacques Rousseau eut lieu dès le 4 juillet 1778, soit le surlendemain de sa disparition, dans un tombeau provisoire surmonté par une urne, représenté par des estampes d'époque. Le cortège funéraire arriva devant l'île à minuit, dans la lumière des flambeaux, est un moment inoubliable dans l'histoire du préromantisme. La dépouille de l'écrivain avait été embaumée et renfermée dans un cercueil de plomb. Le tombeau définitif sculpté par Jacques-Philippe Le Sueur d'après des dessins de Hubert Robert, dessinateur de plusieurs fabriques du parc, fut mis en place le 4 janvier 1779. Il est couvert de bas-reliefs présentant des allégories d'inspiration antique et comporte notamment les inscriptions suivantes: « Vitam impedere vero », sur le fronton au milieu d'une couronne, et « Ici repose l'homme de la nature & de la vérité ». Depuis l'ouverture du tombeau le 9 octobre 1794 et le transport du sarcophage vers Paris où il arrivait au Panthéon trois jours plus tard, ce n'est plus qu'un cénotaphe. Au début, l'île avait été reliée à la terre par une passerelle, mais elle a dû être retirée pour motif de vandalisme, et René de Girardin a même dû défendre de se rendre sur l'île en barque. En dépit de ceci, des actes de vandalisme et des intrusions illicites sur l'île se sont repetées chaque semaine. Aux amateurs de Rousseau était conseillé de ne pas venir se recueillir face à l'île en pleine journée, car le chant des oiseaux et la variété des coloris de la nature apporteraient des notes de gaité incompatibles avec les sentiments de deuil et de tristesse. Au contraire, il convenait de venir à la claire de lune, propice à la méditation.
(Source Wikipédia)




Grotte des Ossements:
C'est en réalité une découverte archéologique, tout à fait fortuite: les ouvriers travaillant sur la construction du Temple rustique constatent que le sol sonne creux sous leurs haches et creusent jusqu'à mettre à jour cette grotte. Il s'agit apparemment d'un caveau, puisque les ouvriers découvrent un seuil et des jambages de porte. L'intérieur de la cavité renferme quantité d'ossements, des pierres à fusil (selon l'interprétation d'époque) et un éperon de fer. L'on concluait alors que des corps y avaient été déposés lors des guerres de religion, vers la fin du XVIe siècle. Mais des fouilles exécutées en 1898 par l'historien Lemarié ont mis à jour des pierres polies du néolithique, de 60.000 ans avant notre ère, et les supposés pierres d'arquebuse en étaient aussi. La description de la grotte, profonde de sept mètres environ et divisée en trois pièces dont la première sert d'entrée, avec une couverture d'énormes dalles de grès impose le rapprochement avec une allée couverte.
(Source Wikipédia)
























Temple de la Philosophie Moderne:
C'est l'une des fabriques majeures du Grand Parc qui domine le deuxième tableau, autour du grand étang. Son concepteur fut Hubert Robert. Le temple est consacré à Michel de Montaigne, et les six colonnes toscanes à six hommes qui étaient utiles à l'humanité par leurs écrits ou leurs découvertes. Ce sont Isaac Newton (pour ses découvertes), René Descartes (pour ses théories), Voltaire, (pour ses combats contre les préjugés et la superstition) William Penn (pour son action dans la création de la Pennsylvanie ), Montesquieu (pour sa défense de la justice) et Jean-Jacques Rousseau (pour sa célébration de la nature). Le temple souhaite rappeler que la philosophie moderne à appris à l'homme de penser par soi-même, ce qui lui a permis des prises de positions critiques et des nouvelles découvertes. Le choix d'un temple pour célébrer les mérites des grands penseurs relève du fait que la sagesse antique avait été réactualisée pendant le Siècle des Lumières et constitué la base de nouveaux travaux. Ainsi, le temple est en communication avec la prairie Arcadienne et ses fabriques; les deux éléments du parc se situant aux antipodes d'un même concept. « Quis hoc perficiet : l'édifice reste volontairement inachevé pour symboliser que la philosophie n'a pas encore accompli tout son travail (et que le supposé bonheur antique était loin d'être atteint). Les colonnes posées par terre, non loin du temple, sont destinées à souligner ce message.
(Source Wikipédia)








Jeu d'Arc ou beursaut:
le Tir à l'arc est un sport toujours resté populaire dans le Valois dans sa forme traditionelle. Le jeu d'arc se compose de deux pavillons, appelés buttes et abritant les cibles. Ils se regardent en face et sont distants de cinquante mètres l'un de l'autre. Des murs perpendiculaires à la trajectoire assurent la sécurité, on les appelle les gardes. Le beursaut d'Ermenonville était utilisé par la compagnie de tir à l'arc du village, dont les origines remontent au moyen-âge. Ici, on se situe dans une partie du parc dédié aux loisirs et au divertissement dans l'ère de René de Girardin. Les villageois venaient ici le dimanche et dansaient autour du gros hêtre, sous lequel des musiciens jouaient des airs joyeux. On y trouvait également une salle de fête utilisée en cas de mauvais temps et un jeu de paume.
(Source Wikipédia)











Château d'eau:
Sur les hauteurs à proximité du jeu d'arc, c'est un bâtiment utilitaire du dernier quart du XIXe siècle qui présente néanmoins une architecture recherchée, d'inspiration néogothique.
(Source Wikipédia)





Dolmen:
Création artificielle mais de caractère authentique, dont les dalles de pierre proviennent de carrières  de grès  voisines. Le « renfoncement obscur », l'intérieur du dolmen  est « consacré à la méditation par l'inscription suivante: Between the gloomy forest, there studious let me fit, / And hold high converse with the mighty dead».









Pont de la Brasserie:
Fabrique mineure, non explicitement mentionnée dans « Promenade ou itinéraire des Jardins d'Ermenonville ». Sa forme en dos d'âne a été volontairement choisie par de Girardin, s'insérant mieux dans le cadre naturel du site qu'un pont à surface plane.
(Source Wikipédia)