Printemps en Poitou.

    Les photos ne sont pas de moi, c'est mon beau-frère qui les a faites début avril dans le jardin et le verger de la maison familiale de ma femme à Saint-Julien l'Ars en Poitou.

 Les petites bêtes sont déjà de sortie!

    

   

    Après les abeilles, c'est au tour des guêpes de venir se servir dans les fleurs de poirier.

Bon appétit!

De la neige au printemps?

Avec un si beau soleil?

Bizarre!

  

     Le vieux bassin, jadis repaire des grenouilles presque entièrement blanc.

 Si chaque fleur donne une cerise,il y a des tartes et des clafoutis en perspective!

Sevran (le canal de l'Ourcq), cartes postales anciennes.

   

    Petite virée sur les bords du canal de l'Ourcq à Sevran au début du siècle dernier (sans commentaire).

Pierrepont, Cimetières militaires de la Première Guerre Mondiale. (1)

     Un but de promenade moins joyeux que d'habitude : un des deux cimetières militaires qui se trouvent sur la commune de Pierrepont. C'est en quelque sorte un devoir de mémoire, se souvenir du passé pour comprendre où l'on va.

     Ce cimetière se situe au sud-ouest, à la sortie du village sur une hauteur qui domine le lit de la rivière. C'est une nécropole qui regroupent les tombes des soldats français et alliés (principalement des soldats russes, mais aussi quelques Anglais) tombés lors des combats de la Guerre de 14-18 dans les alentours de Pierrepont. Y reposent aussi les corps de civils morts pendant ces combats (surtout des civils belges réfugiés en France).

Tombe d'un soldat russe.

                                                                                  

  

  

  En plus des tombes individuelles, il y a deux fosses communes regroupant respectivement les ossements de 1167 et 1175 militaires français morts au combat. Ceux ayant put être identifiés ont leur nom sur une stèle au dessus de chaque ossuaire, les autres restent anonymes, soldats sans nom morts pour la France.

Un soldat britannique.

      Des pierres tombales spécifiques ont été érigées pour les morts de confession musulmane ou israélite; quelle que soit la foi, elle ne protège pas contre la folie des hommes!

      Cette plaque rappelle les noms de habitants de Pierrepont (militaires et civils) morts pendant cette bataille qui dura deux jours (22 et 23 août 1914). Celui du frère de mon grand-père paternel y figure.

    Le monument en forme de lanterne des morts a été inauguré le 27 août 1922, c'est en fait une des cheminée de la manufacture de draps qui se trouve en contrebas sur la rive de la Crusnes.

Pâques à Saint Julien l'Ars.

     Avril 2011, Pâques en famille.

   

   Cela signifie bonne bouffe, donc après le café et la petite mirabelle de circonstance, promenade digestive obligatoire.

   Armé de mon appareil photo, je suis parti faire un petit tour et voilà le résultat.

   

   De simples pissenlits et des fleurs sauvages, cela suffit à mon bonheur.

 Coquelicots au milieu d'une prairie.

   Les champs de colza sont déjà en fleurs formant un tapis jaune et vert, et en plus ça sent mauvais mais ça attire les abeilles et autres insectes.

     

    De retour à Saint Julien, je me suis rendu compte que le portail derrière l'église était ouvert, m'offrant une perspective sur le clocher, j'ai donc profité de cette occasion.

   Un magnifique acacia avec ses grappes de fleurs jaunes qui semblent s'écouler des branches comme une cascade.

        

Toutes les haies sont fleuries.

     Si j'ai fait cette photo, c'est pour la succession de couleurs, le banc des bouquets de fleurs, le vert tendre du jeune feuillage et derrière l'arbre au feuilles rouges.

Chapelle Notre-Dame des Vernettes.

6 août 2008.

Départ des Arcs, après une balade sur les crêtes, on est redescendu en direction de Peisey-Villandry avec une jolie vue sur le Mont Pourri, pour aller voir la chapelle Notre-Dame des Vernettes située à une altitude de 1816 m.

 La vallée vue de la chapelle

    En 1702, une guérison miraculeuse (?) a été à l'origine de la construction d'un oratoire près de la source où eut lieu le miracle, oratoire dédié à Notre-Dame de Pitié, patronne des lépreux. Il fut détruit par une avalanche et a été remplacé par une petite chapelle à proximité de la fontaine.

   En 1720, la construction d'un sanctuaire de plus grande taille est commencée, elle durera cinq ans. Par la suite, une maison est accolée à la chapelle pour accueillir les pèlerins, puis en 1777, une second clocher est édifié.

La décoration intérieure de style baroque savoyard était en cours de restauration en 2008, ce qui m'a empêché de prendre des photos, dommage!

  Le sanctuaire est actuellement classé aux monuments historiques.

 Le clocher original (au centre) et celui construit en 1777 (à droite de la photo)